Comme vous l’avez peut-être remarqué, l’association roue libre promeut la diffusion de la CNV.

La CNV est une drôle d’aventure.

Chacun-e y trouvera sans doute quelque chose de différent. Ce que j’ai pu expérimenter c’est que souvent les gens y trouvent ce qu’ils y cherchaient (qu’ielles sachent ou non à l’avance ce qu’ielles cherchaient).

Dans ce sens, l’association Roue Libre propose des groupes de pratique de CNV auxquels vous pouvez vous inscrire. Pour recevoir les informations, vous pouvez adhérer à cette mailing liste.

L’organisation nationale de CNV propose des formations sur tout le territoire. Ielles interviennent pour les particuliers, les entreprises les institutions, les associations… Ielles interviennent aussi dans des contextes qui font appel à la médiation et à l’accompagnement individuel.

Vous pouvez trouver une foultitude de vidéos toutes plus passionnantes les unes que les autres en tapant sur youtube Marshall Rosenberg, Thomas d’Ansembourg ou encore Isabelle Padovani.
Vous pouvez aussi lire «Les mots sont des fenêtres ou bien ils sont des murs» de Marshall Rosenberg. Et tous ses autres ouvrages, ainsi que ceux de Thomas d’Ansembourg.
Si vous souhaitez plus d’informations, vous pouvez entrer en contact avec nous.

Nous invitons (en plus de leurs venues occasionnelles) des formateurs et formatrices certifié-e-s par le CNVC lorsque la demande est présente.

La Communication Vivante

Depuis quelques temps, certain-e-s membres de Roue Libre se forment pour devenir à leur tour formateur-ice en CNV. Sur le chemin, ielles ont commencé à transmettre ce qu’ielles ont compris jusqu’à maintenant.

Pour respecter les recommandations de l’organisation de la CNV en France, ce que nous proposons ne s’appelle pas CNV. Nous l’avons appelé Communication Vivante.

Voici un document qui décrit la proposition de formation d’introduction de 6 jours :

La démarche que nous souhaitons initier consiste à proposer à un groupe de cheminer ensemble sur 20 jours de formation.
→ Accompagner à l’intégration  (cursus suivi de 10 modules…)
→ Accompagner à l’autonomie  (Enclencher un système de soutien : groupes whatsapp, binômes d’empathie, …)
→ Semer et cultiver la posture d’animation  (S’exercer dès le module 3, puis participer à un cycle en 5 soirées (au cours de l’année pour expérimenter et calibrer sa posture d’animation) 
→ Favoriser l’accès (Accès sans condition financière)
→ Favoriser la fluidité dans la diffusion (Créer plein d’intermédiaires pour diffuser à la hauteur de ce qu’on a intégré, créer une dynamique : c’est l’objet de ce mail)
→ Axer le contenu et le méta du contenu sur la transformation sociale* (au sein de la formation, tenter d’éviter les postures magistrales, de véhiculer des stéréotypes, prendre soin des minorités silencieuses, oeuvrer pour plus d’équité …)
→ Favoriser l’émergence d’un projet personnel en lien avec cette transformation sociale* (Travailler sur l’IKIGAI au sein des formations trouver son chemin pour se déshabiller de ses conditionnements et envisager de remettre en question ses habitudes, son confort pour choisir une activité/une vie qui fait plus de sens et qui fait cohérence avec les valeurs de chacun-e tout en prenant soin de son propre rythme)

(*) Qu’est ce qu’on appelle la transformation sociale? Pour nous celle qui nous appelle tout du moins c’est d’essayer de permettre à tous les humains de nourrir leurs besoins plus équitablement. C’est aussi tenter de résorber les systèmes de domination.

Pratiquer sans se former?

Nous organisons aussi des groupes de pratique. Un tel groupe consiste en un espace pour intégrer une impulsion reçue dans une formation.

Pour s’inscrire vous pouvez remplir ce formulaire

https://forms.gle/L4B4RNmy7Ez7qye9A*

Et vous inscrire sur ce registre, chaque fin de mois, les ateliers du mois suivant sont ouvert et les informations sont envoyées sur cette mailing list à laquelle vous pouvez souscrire.

Roue Libre sur Facebook : https://www.facebook.com/RoueLibre06/
Groupes de Pratiques 06 sur Facebook : https://www.facebook.com/groups/cbv06/
Adhésion et Soutien à l’Association Roue Libre : https://goo.gl/TNoo1o
Site Roue Libre : vous y êtes!

Alors on fait quoi pour se former ?

Si vous êtes intéressé-e-s par une formation de CNV ou de CV, vous pouvez remplir ce formulaire pour recevoir des informations spécifiques.

https://forms.gle/w2edFJwmjV9sEco26

Vous pouvez regarder son site web ici. De mon côté, j’apprécie particulièrement sa façon de parler de la CNV entre autres choses.

Pour s’inscrire, c’est ici ! ou bien vous pouvez prendre contact avec moi.

La CNV est abordée en 3 modules de deux jours et 14 heures chacun. On y découvre ses fondements et on commence à la pratiquer. Le tarif du stage (comprenant les trois modules) est de 720€ pour les particuliers.

Le stage aura lieu du 28 juillet au 2 août dans une salle du petit village de Saint-Jeannet,

Pour minimiser les coûts et préserver l’opportunité d’échanger et de se rencontrer pendant les pauses repas, nous vous proposons des repas végétaux le midi à 6€.

Il y a ensuite la possibilité de faire des stages thématiques comme : l’empathie, l’auto-empathie, la gratitude, la culpabilité, dire et entendre un non, la colère, les croyances limitantes…

Je peux témoigner que j’ai vu une personne sortir d’un stage de CNV en étant confuse et en ne souhaitant pas poursuivre. Les autres personnes que j’ai vues ont vécu des transformations, des renaissances, j’ai vu des cœurs s’ouvrir, des yeux humides et de l’intensité.

Pourquoi la CNV?

J’ai entendu plusieurs personnes entrer dans la découverte de la CNV, j’ai entendu que ça pouvait améliorer sa relation avec ses proches (compagne, compagnon, enfants, parents,…) j’ai entendu que ça pouvait améliorer ses conditions de vie professionnelles, en tant que manager et en tant que managé, j’ai entendu que ça pouvait améliorer la vie des intervenant-e-s à l’université, au lycée, au collège, et jusqu’à la petite enfance. J’ai aussi entendu que ça pouvait prendre une place plus abstraite, «méta», changer de paradigme et transformer sa vision de la vie, de la société, du monde, et ainsi métamorphoser notre façon d’y jouer notre existence.

Dans le monde militant, dans les collectifs, je crois que la CNV peut soutenir les humain-e-s à être davantage ce qu’ils/elles sont et à donner à la transformation sociale un parfum de liberté.

Je crois pour ma part que la CNV peut être au service de beaucoup de choses, et j’ai hâte de savoir si elle l’est pour vous aussi!

Voici quelques vidéos pour imaginer comment elle peut s’instancier dans différents contextes.

Dans l’entreprise :

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=pnLlTJd49n0&w=560&h=315]

Dans l’éducation :

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=9ix3nlI60Dg&w=560&h=315]

Ou si vous avez le temps :

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=53_qlO_8qqo&w=560&h=315]

Dans le couple :

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=WfzZM0lhOzo&w=560&h=315]

De mon côté, je peux ici partager quelques éléments de mon expérience personelle.

J’ai démarré la CNV avec l’espoir que mes réflexions acérées qui faisaient si souvent mouche (en particulier auprès de ma maman) allaient trouver un autre chemin.

Et quelques années après, je serais ravi d’avoir son avis. De mon côté, j’ai l’impression que ça s’est beaucoup transformé. Ca laisse de la place à vivre la relation différemment. Il y a en CNV des petites transformations : il s’agit des moments où l’on prend conscience qu’on a le choix de continuer à faire comme on fait déjà ou de changer.

Dans ce cas, une grande difficulté pour moi a consisté à repérer le moment où mon cerveau allait réagir, tirer à vue, en lançant ses phrases-missiles sans sommation.

Je précise qu’à ce moment, ma maman montrait des signes de fragilité de santé qui m’ont probablement aidé à franchir les étapes de cette transformation.

Pourquoi avais-je cet automatisme de fusiller, de transpercer l’autre de mes mots
assassins? Comment le vivre autrement? Qu’est-ce-qui était réellement important pour moi dans la relation avec ma mère?

Que se passe-t-il lorsque je hurle sur un enfant parce qu’il a fait tomber sa cuillère de riz par terre? Aurais-je réagi de la même manière avec un adulte ayant fait tombé cette cuillère?

A cet endroit, il y a comme un champ de pâquerettes et de  coquelicots qui s’ouvre devant moi, de la créativité, une profonde sensation de vivance et la joie de sentir la liberté, le plaisir de prendre en considération ce qui se vit chez l’autre pour l’intégrer dans une nouvelle manière d’être qui prend aussi en considération ce que j’ai envie de vivre mais sans que ça puisse gêner l’autre. L’interdépendance en somme. Et bien, je peux témoigner ici que le goût que ça a m’est particulièrement savoureux. Je crois en vous l’exposant qu’il y a non seulement le goût subtil de la paix et de la contribution mais qu’il y a aussi le goût que procure la détente, le relâchement de cette tension que je vivais à essayer de me défendre.

J’ai la croyance qu’il y a souvent un mécanisme de défense lorsqu’on réagit avec violence, lorsqu’on frappe, que ce soit avec des syllabes ou avec des phalanges.  En écrivant ces lignes, je me rends compte qu’il y a, grâce à la CNV, de plus en plus d’endroits de ma vie où, aujourd’hui, mon ministère de la défense est bien tranquille chez lui à faire du crochet en caressant son chat au coin du feu. C’est devenu possible parce que la confiance a été votée et qu’à ces endroits de ma vie, il y a moins de peur à dévoiler ma vulnérabilité. Il y a la confiance, bâtie sur du vécu, qu’en ouvrant la voie à une entente coopérative, on parvient souvent à danser la vie.  Et lorsque je dis ça, c’est d’une douceur à l’intérieur… Je mesure toute la joie que j’ai à vivre ces moments, armes baissées, d’humain à humain, je te rencontre et je me rencontre davantage. Et quelle surprise souvent! J’ai tellement de gratitude pour la CNV de me permettre de vivre ça!

J’ai aussi envie de témoigner, comme vous l’aurez peut-être ressenti à travers mes mots précédents, que lorsqu’il y a eu chez moi une transformation dans une relation, ça s’est souvent répercuté sur une transformation intérieure. En effet, chaque occasion de baisser les armes, permet d’observer différemment ce qui se passe en soi ainsi que de vivre sensoriellement des aventures d’une saveur nouvelle. A chaque fois pour moi, ce fut l’opportunité d’allumer une petite lumière de conscience dans un espace de moi qui était encore inconnu.

Avec les enfants par exemple.

Attention, j’aimerais ici préciser que si la CNV m’a permis de faire un voyage, je ne met pas en doute qu’il y a d’autres véhicules peut-être plus rapides ou plus confortables pour d’autres.

Je pourrais vous en parler mais j’ai pas envie de vous saouler. Ce que je peux dire c’est que je suis rempli de gratitude de combien la CNV m’aide à devenir le père, le fils, le mari le frère, l’ami, le voisin que j’ai envie d’être.

Une expérience qui sort du four

Tout-à-l’heure, nous étions au skate parc avec les enfants, des lycéens se sont mis à se battre, l’un d’eux a sorti un ciseau pour en découdre. Mon corps tremblant, j’ai mesuré ce qui se passait pour moi, l’envie de protéger les enfants de ces violences, l’envie d’offrir qui je suis, l’envie de protéger la vie. J’ai perçu l’énergie qui se déployait à l’intérieur. Je suis allé leur parler avec calme (et tremblant comme une feuille de l’intérieur) et j’étais surpris moi-même de l’accueil bienveillant qu’ils m’ont réservé du dialogue qui s’est noué et de l’issue de la situation qui me paraissait si tendue. Merci à la CNV à cet endroit là de m’aider à m’expandre.