Après cette période de confinements, voici de nouveau une fenêtre (?) dans laquelle nous proposons des aventures : Formations initiales, modules d’intégration, cycle de compagnonnage.
La Communication Vivante se découvre au long d’un stage de 6 jours, proposé ici sur trois week-ends entre décembre 2021 et janvier 2022.
Les dates arrivent rapidement =)
Lors de ces 6 jours, nous explorons le processus. Beaucoup des notions abordées peuvent à la fois sembler simples théoriquement et à la fois se révéler complexes à mettre en oeuvre dans la vie. C’est la raison pour laquelle, nous proposons des modules d’intégration sur les thèmes suivants :
Empathie, auto-empathie, culpabilité, dire et entendre un non, gratitude, croyances limitantes. Et bientôt, relation à l’argent, relation de couple et sexualité, transformation sociale.
Dans mon expérience, les stages peuvent être très intenses et donner beaucoup d’espoir et finalement ça peut retomber comme un soufflet quelques jours plus tard (voir vidéo en bas de page).
Nous avons le souhait de soutenir la transformation qu’impulse une formation. Pour cela nous vous encourageons à rejoindre un groupe de pratique pas loin de chez vous. La formation de découverte en Communication Vivante ne permet pas d’accéder à tous les groupes de pratiques de CNV de la région mais vous avez tout de même de bonnes chances. En parallèle, nous proposons un cycle de compagnonnage qui permet d’appréhender la posture de facilitateurice d’un groupe de pratique. Vous y serez les bienvenu-e-s.
De nouveaux stages sont ouverts aux inscriptions :
Auto-empathie les 16 et 17 octobre à Saint-Jeannet
Prérequis avoir fait les 6 jours de découverte en CV ou CNV. Dialogue possible si ce prérequis n’est pas vérifié.
Empathie : 13 et 14 novembre 2021 – 15 places
Prérequis avoir fait les 6 jours de découverte en CV ou CNV. Dialogue possible si ce prérequis n’est pas vérifié.
Croyances limitantes : 27 et 28 novembre 2021 – 15 places
Prérequis avoir fait les 6 jours de découverte en CV ou CNV. Dialogue possible si ce prérequis n’est pas vérifié.
Cycle de compagnonnage sur la recherche de voie professionnelle les jeudis soirs des mois de novembre et décembre de 18h à 20h30
Prérequis avoir fait les 6 jours de découverte en CV ou CNV. Dialogue possible si ce prérequis n’est pas vérifié.
Cycle de compagnonnage sur la vie de couple et la sexualité les jeudis soirs des mois de janvier et février de 18h à 20h30
Prérequis avoir fait les 6 jours de découverte en CV ou CNV. Dialogue possible si ce prérequis n’est pas vérifié.
Ces formations sont offertes sans contre partie financière. Nous travaillons avec une association qui nous aide à trouver des fonds. Avec votre accord nous chercherons dans ce sens pour que les animateurices soient rétribué-e-s.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la démarche vous pouvez lire les explications ici.
Pour tout renseignement, vous pouvez nous joindre par mail ou par téléphone.
Dire et entendre un non samedi 3 et dimanche 4 juillet (environ 12 places selon salle dispo) Prérequis : avoir fait les 6 jours d’initiation.
Gratitude mardi 13 et mercredi 14 juillet (environ 12 places selon salle dispo) Prérequis : avoir fait les 6 jours d’initiation.
Culpabilité samedi 30 et dimanche 31 juillet (environ 12 places selon salle dispo) Prérequis : avoir fait les 6 jours d’initiation.
Trois week-ends pour découvrir la CV (environ 12 places selon salle dispo) :
→ 4 et 5 septembre → 18 et 19 septembre → 2 et 3 octobre
Le cycle
Cycle de compagnonnage les jeudis 2, 9, 16, 23 et 30 septembre et 7 et 14 octobre. Prérequis : avoir fait les 6 jours d’initiation.
Description du programme des 6 jours de découverte.
Expérience de 6 jours d’introduction à la communication Vivante à Saint-Jeannet!
Inscrivez vous en bas de cette page! Ou en remplissant le formulaire ici : https://forms.gle/x1xuCxjr4VeKHY5UA
Je propose ici une expérience de 6 jours en 3 fois 2 jours. Elle est offerte. Gratuite, no monney, free! GRATOS! En revanche, j’aimerais beaucoup que les personnes qui participent vérifient qu’elles sont disponibles pour les 6 jours entièrement! Pour moi ça fait vraiment du sens de vivre ces 6 jours et c’est vraiment dans la nature de ma proposition.
Les stages sont financés par celles et ceux qui ont accès et qui souhaitent mobiliser des fonds de formation professionnels (en savoir plus sur la démarche)!
Michel Hirschowitz : je suis né en 1978, après différentes tergiversations professionnelles et associatives, je cesse de travailler et deviens papa à plein temps. Dans le cadre de ma formation continue, je me forme à la Communication NonViolente. N’étant pas certifié par le CNVC pour l’instant, je n’ai pas le droit d’utiliser la terminologie officielle. J’ai aussi beaucoup d’entrain à proposer cette expérience avec une équipe de personnes qui vivent cette expérience depuis un an! Voilà pourquoi j’appelle ça communication Vivante. La vidéo ci-dessous donne un aperçu de ce à quoi ressemble la CNV!
La Communication Vivante propose de changer de perspective. L’idée de cette expérience n’est aucunement de convaincre qui que ce soit de s’y mettre, c’est une invitation à découvrir et à mesurer la différence que cela procure pour soi, pour l’autre, pour la relation et pour le reste du monde lorsque j’interagis dans cette nouvelle perspective.
[ Nouveau format ] Groupe de travail sur les rôles sociaux
Nota : Dans cet article, on pourra employer la terminologie hommes / femmes pour désigner les personnes se considérant comme tel·le·s.
Préambule, pourquoi je propose ce cycle ?
Bonjour à vous, ce cycle est un drôle de tour de manège pour moi. J’ai très envie de cheminer dans la déconstruction de mes privilèges genrés. Et j’ai très envie de le faire avec des pairs. Je vous remercie donc de rendre ça riche de votre présence. J’y suis d’autant plus attaché que ça me semble difficile et que depuis le temps que j’y travaille j’ai l’impression que je pédale sévèrement dans la choucroute. J’ai très envie pourtant d’arriver à être un terreau fertile pour que les personnes se considérant comme femmes autour de moi puissent vivre pleinement leur vie. J’ai aussi envie d’arriver à vivre l’amour avec elles. Un amour différent de celui que j’ai appris jusqu’à maintenant.
L’amour mais lequel ?
Bell hooks : « L’amour ne peut prendre racine dans une relation de coercition. »
Qu’en pensez vous ? Quel lien avec le sexisme ? Les hommes disposent-ils de pouvoirs et de privilèges sur les femmes ? Pour moi c’est évident. Ce qui l’est moins c’est de les rendre visibles.
Le souhait que j’ai à travers cette aventure c’est donc d’explorer comment, en tant qu’homme, on peut individuellement et systémiquement mieux comprendre et agir pour participer à transformer ce système de domination. Le vivre autrement dans ma vie et participer à un changement plus global.
#NotAllMen
J’aimerais préciser que j’ai bien conscience que des hommes ont pu souffrir de situations dans lesquelles ils ont vécu quelque chose de difficile avec des femmes. J’ai aussi envie que ce cycle soit l’espace de célébration des pas déjà faits sur ces chemins.
Ce cycle se fonde sur l’idée que la société est patriarcale, on va partager notre vision sur le sujet dans cette première soirée.
Le féminisme est un faisceau de courants qui datent de la fin du 19ème siècle. En réalité, l’anti-féminisme l’a sans doute précédé et date d’il y a bien plus longtemps. Ça prenait la forme d’une chasse aux sorcières d’après ce que j’ai compris.
Dire que la société est patriarcale signifie pour moi que dans son ensemble, les hommes ont plus de privilèges et de pouvoirs et que les femmes vivent des discriminations (les deux étant souvent liés). J’ajouterais que ces pouvoirs et ces discriminations atteignent des besoins fondamentaux (sécurité, liberté, accomplissement, participation, appartenance, dignité, intégrité, …) qui diminuent les chances qu’ont les femmes de vivre en société dans des conditions favorables, de s’épanouir, de s’émanciper, de se déployer, de se réaliser, d’exister pleinement.
Je tiens à préciser que ça ne veut pas dire selon moi que tous les hommes nourrissent facilement tous ces besoins. Bien loin de là. Ça ne veut pas dire que la vie des hommes est un long fleuve tranquille. Non. Bien loin de là.
J’ai plutôt au contraire, la croyance que ce système qui leur octroie des privilèges à un coût très conséquent sur notre vie. J’espère que nous pourrons l’aborder.
J’aime bien la phrase de Virginie Despentes qui va dans ce sens :
« La virilité traditionnelle est une entreprise aussi mutilatrice que l’assignement à la féminité. »
Donc pour moi, œuvrer pour transformer ce système de domination est gagnante/gagnant, j’ai la croyance et l’espoir que ça nous rendrait la vie plus belle à toustes !
Alors je suis surmotivé.
Que sont les féminismes ? Les VSS (Violences Sexistes et Sexuelles) ? Le machisme ? Le masculinisme ? Les Incels ?
L’histoire de tout ça en France avec l’affaire Weistein et le courant #MeToo qui y a ressurgi.
Nous allons voyager ensemble au gré de réflexions multiples sur ces sujets et je me réjouis d’avance de vivre ces espaces avec vous. Nous allons essayer, d’un côté entre hommes de regarder avec le plus possible d’honnêteté les privilèges et les pouvoirs dont on jouit avec l’intention de créer d’autres imaginaires, de l’autre côté, des femmes échangeront sur le chemin du soutien et de la subjectivation pour visibiliser les discriminations dont elles sont les objets.
Je propose ici des cycles de 10 jours qui se déroulent sur 1 an environ. La première partie dure 6 jours et permet de brosser une «big picture» de ce que regroupe la communication vivante en termes de questions et de propositions. Les jours qui suivent permettent d’entrer dans le détail et d’expérimenter plus précisément ce qui peut nous y intéresser!
Avant propos et intention
Bonjour à vous qui lisez ce document. Je dois vous dire toute la joie et l’excitation qui sont les miennes en proposant de telles expériences!
Je considère que l’humanité traverse une période particulièrement riche en termes d’enjeux sociaux, environnementaux, économiques et éducatifs, qui touchent l’ensemble des secteurs de notre société. La communication vivante est selon moi une graine de paix qui agit comme un lubrifiant pour nous aider, nous les êtres humains, à mieux vivre ensemble et avec notre environnement. Pour nous aider à regarder vers une direction commune qui prend soin de la vie dans son ensemble.
L’expérience que j’ai de ce genre de stages est qu’ils impulsent une grande envie et un enthousiasme très fort, malheureusement j’ai eu trop de retours qui le voient retomber comme un soufflet quelques jours/semaine/mois plus tard. J’ai donc souhaité axer ma démarche sur plusieurs directions :
1 – nourrir l’ouverture et la fluidité dans l’accès 2 – soutenir l’intégration pour que ça se vive et que ça ne reste pas théorique, pour que ça ne retombe pas comme un soufflet 3 – soutenir l’autonomie pour que les participant-e-s n’aient pas “besoin de référent extérieur” 4 – cultiver l’émergence de projets de transformation sociale* 5 – vivre la transfo sociale au sein du groupe si ça se présente
* » Si j’utilise la Communication NonViolente pour libérer les gens pour être moins déprimés, pour mieux s’entendre avec leur famille, mais sans leur apprendre, en même temps, à utiliser leur énergie pour transformer rapidement les systèmes dans le monde, alors je fais partie du problème. Je suis essentiellement en train de calmer les gens, en les rendant plus heureux de vivre dans les systèmes tels qu’ils sont, donc j’utilise la CNV comme stupéfiant » – Marshall Rosenberg
La transformation sociale telle que je la perçois et telle que j’ai envie de la vivre est la démarche qui consiste à tenter d’établir plus d’équité dans l’opportunité de nourrir les besoins du vivant. Notamment en contribuant à développer la conscience et la conscience de l’interdépendance.
J’ai aussi très envie de respecter l’existant et de m’insérer dans une communauté en prenant soin de ses principes. Aussi, si vous voyez à n’importe quel endroit quelque chose qui pourrait nuire à la communauté CNV ou bien manquer de clarté à son égard, je veux bien que vous me le fassiez savoir.
Préambule :
La Communication Vivante propose de changer de perspective. L’expérience que je propose ici ne vise aucunement à convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit, c’est une invitation à goûter et à mesurer la différence que cela procure pour soi, pour l’autre, pour la relation et pour le reste du monde lorsque j’interagis de cette nouvelle manière.
En cette période si particulière où on parle de «reset», certain-e-s envisagent de faire un reset sur des habitudes qui peuvent diviser.
En effet le beau réveillon de noël avec la dinde, les homards, les langoustines, le foie gras, le saumon fumé, les fromages, les bûches… Puis les cadeaux, emballés, en plastique et fabriqués au bout du monde…
D’un côté, il y a un plaisir à prolonger cette tradition sans doute, un plaisir aussi à partager des moments de célébration et qui honorent l’histoire de nos familles, de notre pays même peut-être? Voire de l’humanité?
D’un autre côté, sans doute nombre d’entre vous se demandent comment le rendre plus transition friendly. comment mettre moins de foie gras dans les assiettes et comment mettre moins d’emballages plastiques autour des jouets en plastiques. Comment vivre ces moments de partage, de célébration, comment honorer nos traditions en prenant davantage soin des ressources planétaires.
C’est le débat auquel nous invitent Alex et Julie, parents de trois enfants et qui font partie des aventures Roue Libre depuis quelques années. Je vous laisse lire, répondre, commenter…
Témoignage
Hello à tou·te·s,
Nous sommes un couple, parents de trois enfants et nous aimerions recevoir de l’aide/ du soutien pour co-créer de nouvelles manières de vivre les fêtes de fin d’année.
A: « La période des fêtes approche et je sens monter en moi un malaise en y pensant. Pour l’instant, cette période résonne beaucoup en moi des échos de la surconsommation et du superficiel. »
J: « Je vivais les Noëls de mon enfance dans une immense joie et une grande stabilité : toujours les mêmes personnes (deux grand-parents, deux parents, deux enfants) autour de la table, toujours les mêmes plats, toujours les mêmes rituels. Et une avalanche de cadeaux… C’était trop… Mais je ne le voyais pas, et quand je suis devenue maman, les premières années je reproduisais ce que j’avais vécu dans mon enfance, l’abondance de cadeaux, tant pour les anniversaires que pour Noël. Ç’a été difficile pour moi d’entendre la demande de mon compagnon de sortir de ce cadre consumériste. «
A: « Ça fait des années que nous avançons petits pas à petits pas. Et ces pas ne sont plus suffisants pour moi. L’année dernière, nous avions essayé de mettre en place une solution : nous avons tiré au sort un membre de la famille qui devait faire un cadeau à un seul autre membre. Résultat : certain·e·s se sont plaint de n’avoir pas d’idée cadeau pour la personne tirée au sort, d’autres ont acheté à la dernière minute des cadeaux made in china. Pour moi ç’a été la goutte de trop » J: « Aujourd’hui j’ai perdu mes repères par rapport aux fêtes et j’aimerais en recréer d’autres. Comment créer des repères différents de ceux de la société de consommation et retrouver de la joie dans cette période ? »
Nous avons envie de passer des fêtes de fin d’année différentes. Respectueuses des autres et de l’environnement. En envisageant des solutions, c’est difficile de sortir des restrictions et c’est là que nous avons besoin de soutien. Pour ne pas que notre démarche se résume à de l’austérité mais bien que l’éthique et le respect des valeurs (respect de l’environnement, solidarité) y côtoie la joie et le partage !
Et si, par la même occasion, ça peut déclencher un débat constructif, aider à des prises de conscience et partager des solutions intéressantes avec vous c’est tout bénef 😉
J’aime qu’on se pose ce genre de questions à une époque où les préoccupations sont assez captivées par la pandémie qui secoue le monde ou pas me direz vous peut-être, et voilà un nouveau débat très prenant ces derniers temps qui nous captive aussi.
Mais cette pandémie n’est elle pas une des conséquences de notre façon de faire société aujourd’hui? C’est en tout cas l’hypothèse émise par le rapport du club de Rome en 1972 «The limits to growth» qui prédisait de grosses perturbations du monde tel qu’on le connait aux alentours de 2030 avec trois grosses catégories : guerres, épidémies, famines. On voit aussi ces phénomènes qui y sont liés : sécheresses, inondations, migrations massives, incendies, perte de démocratie…
On y avait un peu réfléchi les années précédentes et voici des éléments qui en résultent :
Au delà des clivages idéologiques, choisir le dialogue comme terreau fertile pour des lendemains coopératifs.
Pour beaucoup des gens avec qui j’en ai parlé ces dernières semaines, la politique est un sujet glissant, nombreux et nombreuses autour de moi, préfèrent l’éviter, en famille comme entre ami·e·s, selon elles et eux, c’est un risque conséquent de rupture de la relation ou tout du moins d’altération du lien.
Pour autant, je fais trois constats,
1️⃣ Le premier qui m’a bien attristé et inquiété, c’est que beaucoup de personnes autour de moi ne votent plus ou bien votent par dépit, en réaction et sans vraiment s’intéresser à la campagne. Perte de confiance dans le monde politique et dans sa probité ? Conviction que ça ne change rien ? 2️⃣ Le second avec lequel je ressens de la colère vis à vis de moi même : je n’arrive pas du tout à me satisfaire de mon degré de compréhension des enjeux politiques et de mon implication dans l’analyse des programmes. Complexification du monde, diversité des sujets, technicité de chaque discipline ? Choix dans mes priorités ? En tout cas, je suis vraiment mal à l’aise de voter sans mieux comprendre.
3️⃣ Et le troisième qui me plonge dans un profond chagrin et dans une grande inquiétude, c’est que dans les médias comme dans ma vie, j’entends beaucoup de gens s’opposer et se critiquer et je vois comment ça sépare. J’ai peur que ça favorise les conflits violents à petite et grande échelle.
Ce qu’il en résulte, c’est …
✨🔥✨ L’envie de participer à une culture commune et à une meilleure compréhension des enjeux politiques.
✨🔥✨ L’envie aussi de contribuer à une réappropriation populaire des sujets liés à l’intérêt commun.
✨🔥✨ Et enfin, la profonde aspiration à pacifier les rapports humains pour faire éclore plus de coopération.
Résultat, avec quelques ami·e·s, nous nous sommes dit qu’un espace pour échanger sur le sujet de la politique en général pourrait nous aider à faire bouger des choses.
→ Rencontrer des personnes qui ont des points de vue différents des nôtres.
→ Se réunir pour s’exprimer, s’écouter et essayer de se comprendre.
→ Partager nos savoirs, en explorer des nouveaux et les mutualiser.
→ Cultiver nos convictions.
→ Imaginer ensemble des façons de les mettre en œuvre.
Voici ce que nous proposons les vendredis soirs lors de nos « grignotages citoyens ».
Pour revenir à ce que j’écrivais au début de ce message, et qui n’est pas un moindre frein, nous avons mis en place un cadre qui vise à naviguer en eaux troubles, qui se veut permettre de parler de politique sans se retrouver dans des oppositions réactives, en créant un climat favorable à la compréhension mutuelle.
Comment ?
→ Des échanges structurés.
→ Un espace guidé par des animateurs et animatrices qui s’engagent à l’impartialité.
→ Un temps de parole équitable.
→ Des accords de groupe adaptables aux apports de chacun·e, pour que l’on puisse avancer ensemble en confiance :
Règles de groupe
Règles individuelles
Facilitation
→ Libre participation → Libre émotion → Libre mouvement →Confidentialité
→ Parler en « je » → Parler quand on a la parole → On cherche derrière nos jugements → On essaie d’écouter pour pouvoir redire
Un facilitateur selon moi est une personne qui essaie d’ «huiler les rouages» de la réunion :
Garantir l’ordre du jour (évidemment il peut arriver que ça bouge mais le moins possible)
organiser les prises de paroles,
réguler les tensions,
être neutre,
aider en questionnant et en reformulant pour qu’une prise de parole puisse enrichir le débat ou déboucher sur une proposition concrète,
synthétiser les échanges,
clarifier les objectifs et aider les prises de parole à s’y relier,
écouter attentivement ce qui est dit sans y introduire son avis personnel,
vérifier que tout le monde peut s’exprimer,
aider à ce que chacun-e puisse s’impliquer,
tenter de mettre en œuvre le mode de fonctionnement choisi (gestes collectifs, choix…),
entretenir un climat favorable au bon déroulement de la réunion,
être garant du processus de décision,
rester neutre =),
permettre à la réunion de se faire dans le créneau horaire choisi (veiller à ce que chacun-e puisse partir librement et à adapter le contenu de la réunion en accord avec ça),
essayer de faire déboucher les échanges sur des actions concrètes
Le vent se lève,
je sens en moi un mouvement, pas forcément agréable, une vague d’énergie, une forte envie de mouvement et ça pétarade d’idées à l’intérieur.
Ce mouvement est lié au constat que je fais depuis quelques mois que beaucoup de personnes autour de moi se disent désabusées, découragées, démunies, dégoûtées, déboussolées… Résultat, beaucoup d’entre elles ont fait le choix de se désintéresser de la politique. Certain·e·s votent sans forcément avoir pris le temps de se renseigner, nombreu·x·ses ne votent plus, beaucoup votent « contre », d’autres votent par dépit, alors que d’autres encore votent « contestataire ».
Une majorité semble très remontée contre le camp adverse.
J’ai une foi profondément chevillée au corps, selon laquelle les être humains ont peu ou proue les mêmes aspirations. S’iels ont imaginé des idées très différentes pour les mettre en oeuvre, il n’en demeure pas moins que les aspirations derrière sont les mêmes. J’y crois en tout cas !
A quoi aspire-t-on en réalité ? Pourvoir prendre soin de notre santé et de celle de nos proches ? Vivre dans des conditions raisonnables et ne manquer de rien d’essentiel ? Célébrer la vie qui passe et celle qui advient ? Partager un bon repas avec des gens qu’on aime ?
A l’approche des élections présidentielles, je me suis rendu compte que mon engagement de militant associatif ne me suffisait pas. Plus précisément, j’ai commencé à ressentir une forme de boule de feu dans mon estomac en pensant que j’allais juste déposer un bulletin dans une urne et c’est tout.
J’ai croisé beaucoup de personnes qui se disaient perdu·e·s avec ces élections, qui ne savaient vraiment pas quoi voter. Des personnes qui avaient totalement perdu la foi en ce système, des « aQuoiBonistes », des « Tou·te·sPourriistes », des « JyConnaisRienistes ».
Et, avec un goût amer au fond de la gorge, une forme de chagrin aigre, je me suis dit qu’on abandonnait peu à peu collectivement notre pouvoir de décision, notre souveraineté démocratique.
J’ai clairement passé trop peu de temps à mon goût à éplucher les programmes, à essayer d’en comprendre les détours, à essayer de mesurer l’importance de tel ou tel facteur, à lire les analyses antagonistes pour comprendre si telle mesure comportait des risques de ne pas fonctionner voire, pire encore, de mettre le pays à feu et à sang, d’exclure le pays du canot de sauvetage dans lequel il a aujourd’hui sa place ?
Alors j’ai pris cette boule de feu sur les genoux et je l’ai écoutée. J’ai vu combien ça me tenait à cœur de participer plus, de m’impliquer dans ma compréhension et dans la compréhension collective des enjeux politiques.
Depuis longtemps je sais que je n’ai pas envie d’être candidat à quelque élection que ce soit, pour autant, je perçois aujourd’hui une très forte aspiration à m’impliquer plus en politique, en politique citoyenne.
Un mouvement qui ferait du sens pour moi consisterait à trouver le moyen de nous réunir, dans nos quartiers, dans nos villages, nous réunir pour échanger, pour mieux se comprendre et pour apprendre ensemble.
Participer à un mouvement d’éducation populaire.
Alors l’idée dont je parle en fin de soirée depuis 20 ans avec des ami·e·s sensibles aux mêmes causes que moi, l’idée de participer à des formes d’agora citoyennes a pointé le bout de son nez. Oui, la boule de feu devint alors soleil, espoir et me mit en mouvement. C’était quelque chose comme ça qui m’habitait.
🙅♂️ L’idée n’est pas de rentrer dans un débat partisan, non, il s’agit plutôt de créer un espace de parole pour se réapproprier collectivement la chose politique. Lorsque l’on garde ça dans un sachet plastique au fond de notre sac à dos intime, les idées prennent la poussière, alors parlons en que diable 😈 ! Sortons les du sac, déplions-les sur la table ! Regardons les ensemble ! Mettons-y de la poésie, de la mélodie 🎼 ! Cultivons nous ensemble pour que notre connaissance augmente 👥 !
Je ne connais pas bien aujourd’hui les différents points de vue sur la dette ? Les risques de pénurie d’eau potable ? L’importance et l’impact de rester ou non membre de l’OTAN ⚔️ ? Les capacités de la France à sortir de sa dépendance énergétique ? Les conséquences qu’auraient une politique différente sur le pouvoir d’achat ? L’état de fragilité de certains corps d’État : police 👮, personnel hospitalier 👩⚕️, éducation nationale 👨🏫 ?
Je ne connais même pas si bien l’intrication 🔗 des responsabilités attribuées aux institutions européennes 🇪🇺 par rapport à l’Etat français 🇫🇷.
On a les mêmes aspirations mais pas forcément les mêmes façons de les vivre.
Alors oui, je suis persuadé que j’ai beaucoup à apprendre, et qu’en apprenant, non seulement je pourrai voter avec plus de conscience, mais aussi ça me plaît d’essayer de contribuer à développer collectivement une plus grande compréhension des enjeux et des divergences de points de vue en politique. J’y crois, je crois que le dialogue peut nous permettre d’imaginer un autre futur, parce que je crois qu’on peut se comprendre, fondamentalement je crois même qu’on a, tou·te·s autant qu’on est, des aspirations proches, on a juste, assez souvent des façons différentes de les vivre. Différentes et pas forcément irréconciliables. C’est en tout cas ma vision des choses, si l’on se heurte et qu’on peine à se comprendre je crois que c’est plus souvent sur la façon de faire que sur les aspirations !
Quand je pense à ça, je prends une inspiration et je perçois ma poitrine qui s’expanse, j’ai envie de participer, j’ai envie d’œuvrer pour une culture politique commune, une culture qui nous amène à nous comprendre et à faire de nos différends l’occasion d’évoluer, d’inventer comment les prendre en considération, ensemble.
On a commencé une aventure ici au village, on se réunit toutes les semaines pour échanger, pour s’exprimer, pour s’écouter surtout et pour essayer de se comprendre. J’avais envie de faire de ça un commun, pour que toute personne qui souhaite essayer de créer quelque chose qui ressemble, puisse s’appuyer dessus.
Se comprendre ça n’est pas nécessairement s’approuver !
Qu’est ce que ça donne concrètement ?
Quoi ?
Un espace de parole, d’expression d’écoute et de volonté de se comprendre.
Pour aborder des sujets comme :
→ Le vote utile ?
→ Pourquoi est-ce un sujet tabou ? Pourquoi je n’en parle pas à mes proches ? Est ce que ça peut bouger ?
→ Quel projet nous parle vraiment ? Essayer de se comprendre dans nos divergences.
→ Culture commune : l’un·e d’entre nous apporte un sujet et partage des notions pour l’enrichissement mutuel.
Comment ?
Un cadre de sécurité : les questions sont passionnantes et passionnées, un dérapage est vite arrivé, nous avons instauré un cadre de sécurité :
Libre participation
Libre Emotion
Confidentialité augmentée
Libre mouvement
Essayer de parler en « je »
On parle quand on a la parole uniquement
On essaie de regarder ce qui se cache derrière nos jugements
Expression non verbale (d’accord, pas d’accord, plus fort)
Avec des méthodes d’éducation populaire, d’intelligence collective, une pédagogie participative.
Les facilitatrices et facilitateurs n’exposent pas leur point de vue ni leurs convictions politiques pour établir un espace de neutralité.
En annexe « les rôles de la facilitation ».
Pourquoi ?
C’est expliqué plus haut =)
Avec qui ?
Dans mon idée avec des gens représentatif de la plus grande diversité. Des gens qui habitent proche, des jeunes, des moins jeunes, des ados, pas de limite tant que ce sont des personnes qui viennent pour s’exprimer, s’écouter et essayer de se comprendre en respectant les règles du jeu (cadre et facilitation).
Quand ?
Depuis le mois de mars l’assemblée citoyenne s’est réunie
Cette année le Comité Consultatif pour le Développement Durable du village de Saint-Jeannet organise, dans le cadre du festival Alimenterre, la projection du film « Une terre sans abeille » :
Synopsis
Les alertes et alarmes sont nombreuses. On sait aujourd’hui que les abeilles sont menacées partout dans le monde. En France, 56 millions d’abeilles meurent chaque jour. Quelles sont les solutions envisagées ? Comment l’être humain répond-il à cette situation ? Les réponses sont diverses. Certaines sont ubuesques, futuristes, d’autres innovantes, d’autres encore sont solidaires et collectives. Partons autour du monde à la rencontre des divers acteurs et à la découverte des solutions envisagées. De l’Amérique à l’Asie, en passant par l’Europe, derrière les réponses apportées, se dessine le monde de demain.
L’avis du comité de sélection
Ce film bien réalisé explore le sujet global de la disparition progressive des abeilles à travers des exemples aux quatre coins du monde. Il expose les alertes des scientifiques et des apiculteurs de façon accessible. Il montre aussi des solutions plus ou moins viablespour lutter contre la diminution du nombre d’abeilles. Le documentaire est tous publics. Il serait intéressant d’avoir l’intervention d’apiculteurs dans le cadre des projections. Il a le mérite de donner la parole à tous les acteurs concernés, ce qui permettra des échanges riches à la suite de la projection.
L’association Roue libre organise avec le mouvement Saint-Jeannet en Transition, deux projections débats!
MISE A JOUR 8 NOVEMBRE 2020
La crise sanitaire s’est invitée dans ce mois de novembre et certaines choses changent de ce fait. Les projections en présentiel sont annulées et nous allons vivre des projections virtuelles =) C’est nouveau, c’est frais, c’est très 2.0. On tente l’aventure?
La projection de Pauvres poulets est programmée pour le 14 novembre à 17h, je vous en dis plus bientôt!
Recettes pour un monde meilleur le 7 novembre
Le deuxième film sera projeté à la chapelle Saint Jean Baptiste le 27 novembre à 18h30, couvre feu oblige.
La projection était prévue en extérieur mais la température ne semble pas adaptée et nous essayons de transférer la séance à la chapelle Saint Jean Baptiste ou dans une salle de plus grande contenance.
La projection sera suivie d’un débat. Les intervenant-e-s ne sont pas encore communiqués. Il y aura peut-être Agribio, Terre de liens, un-e producteur-ice,..,
Pauvres poulets : géopolitique de l’oeuf le 27 novembre
La projection sera suivie d’un débat. Les intervenant-e-s ne sont pas encore communiqués. Il y aura peut-être Agribio, Terre de liens, un-e producteur-ice,.., La première aura lieu à la Salle Saint Jean Baptiste, à 18h, voici le teaser du film.
Je souhaite proposer une initiation aux militant-e-s associatif-ve-s en priorité, même si j’ai aussi très envie d’ouvrir une ou deux places pour les ami-e-s saint-jeannois-es. Je vous propose donc de faire suivre en priorité aux personnes qui militent dans des associations notamment dans les thèmes que sont : la transition, la solidarité, la démocratie, l’action non violente, la défense des droits…
Voici un texte plus court que le précédent, dans lequel je tente d’exposer ma relation à l’argent. Ce positionnement est là pour expliquer pourquoi je propose des stages sans contrepartie financière. Ca a pas mal d’importance pour moi alors, si vous avez envie de me faire un retour, Qu’il soit agréable ou pas, je suis preneur.
Ce texte fait partie d’une réflexion menée conjointement avec ces deux autres articles :
A cette époque j’avais écrit un texte beaucoup plus long, j’aimais la parole située que je vais essayer de remettre dans le nouveau texte et j’ai aimé faire à l’époque ces recherches pour mieux me rendre compte de comment l’argent et surtout l’utilisation qu’on en fait m’ont donné envie de faire bouger les choses.
« La vraie richesse d’un homme en ce monde se mesure au bien qu’il a fait autour de lui. »
Mahomet
La vraie richesse, c’est ce qui reste quand on a perdu tout son argent.
Se contenter de peu est le plus sûr moyen d’être riche ; c’est une disposition par laquelle on est maître de soi-même.
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