En cette période si particulière où on parle de «reset», certain-e-s envisagent de faire un reset sur des habitudes qui peuvent diviser.
En effet le beau réveillon de noël avec la dinde, les homards, les langoustines, le foie gras, le saumon fumé, les fromages, les bûches… Puis les cadeaux, emballés, en plastique et fabriqués au bout du monde…
D’un côté, il y a un plaisir à prolonger cette tradition sans doute, un plaisir aussi à partager des moments de célébration et qui honorent l’histoire de nos familles, de notre pays même peut-être? Voire de l’humanité?
D’un autre côté, sans doute nombre d’entre vous se demandent comment le rendre plus transition friendly. comment mettre moins de foie gras dans les assiettes et comment mettre moins d’emballages plastiques autour des jouets en plastiques. Comment vivre ces moments de partage, de célébration, comment honorer nos traditions en prenant davantage soin des ressources planétaires.
C’est le débat auquel nous invitent Alex et Julie, parents de trois enfants et qui font partie des aventures Roue Libre depuis quelques années. Je vous laisse lire, répondre, commenter…
Témoignage
Hello à tou·te·s,
Nous sommes un couple, parents de trois enfants et nous aimerions recevoir de l’aide/ du soutien pour co-créer de nouvelles manières de vivre les fêtes de fin d’année.
A: « La période des fêtes approche et je sens monter en moi un malaise en y pensant. Pour l’instant, cette période résonne beaucoup en moi des échos de la surconsommation et du superficiel. »
J: « Je vivais les Noëls de mon enfance dans une immense joie et une grande stabilité : toujours les mêmes personnes (deux grand-parents, deux parents, deux enfants) autour de la table, toujours les mêmes plats, toujours les mêmes rituels. Et une avalanche de cadeaux… C’était trop… Mais je ne le voyais pas, et quand je suis devenue maman, les premières années je reproduisais ce que j’avais vécu dans mon enfance, l’abondance de cadeaux, tant pour les anniversaires que pour Noël. Ç’a été difficile pour moi d’entendre la demande de mon compagnon de sortir de ce cadre consumériste. «
A: « Ça fait des années que nous avançons petits pas à petits pas. Et ces pas ne sont plus suffisants pour moi. L’année dernière, nous avions essayé de mettre en place une solution : nous avons tiré au sort un membre de la famille qui devait faire un cadeau à un seul autre membre. Résultat : certain·e·s se sont plaint de n’avoir pas d’idée cadeau pour la personne tirée au sort, d’autres ont acheté à la dernière minute des cadeaux made in china. Pour moi ç’a été la goutte de trop » J: « Aujourd’hui j’ai perdu mes repères par rapport aux fêtes et j’aimerais en recréer d’autres. Comment créer des repères différents de ceux de la société de consommation et retrouver de la joie dans cette période ? »
Nous avons envie de passer des fêtes de fin d’année différentes. Respectueuses des autres et de l’environnement. En envisageant des solutions, c’est difficile de sortir des restrictions et c’est là que nous avons besoin de soutien. Pour ne pas que notre démarche se résume à de l’austérité mais bien que l’éthique et le respect des valeurs (respect de l’environnement, solidarité) y côtoie la joie et le partage !
Et si, par la même occasion, ça peut déclencher un débat constructif, aider à des prises de conscience et partager des solutions intéressantes avec vous c’est tout bénef 😉
J’aime qu’on se pose ce genre de questions à une époque où les préoccupations sont assez captivées par la pandémie qui secoue le monde ou pas me direz vous peut-être, et voilà un nouveau débat très prenant ces derniers temps qui nous captive aussi.
Mais cette pandémie n’est elle pas une des conséquences de notre façon de faire société aujourd’hui? C’est en tout cas l’hypothèse émise par le rapport du club de Rome en 1972 «The limits to growth» qui prédisait de grosses perturbations du monde tel qu’on le connait aux alentours de 2030 avec trois grosses catégories : guerres, épidémies, famines. On voit aussi ces phénomènes qui y sont liés : sécheresses, inondations, migrations massives, incendies, perte de démocratie…
On y avait un peu réfléchi les années précédentes et voici des éléments qui en résultent :
Au delà des clivages idéologiques, choisir le dialogue comme terreau fertile pour des lendemains coopératifs.
Pour beaucoup des gens avec qui j’en ai parlé ces dernières semaines, la politique est un sujet glissant, nombreux et nombreuses autour de moi, préfèrent l’éviter, en famille comme entre ami·e·s, selon elles et eux, c’est un risque conséquent de rupture de la relation ou tout du moins d’altération du lien.
Pour autant, je fais trois constats,
1️⃣ Le premier qui m’a bien attristé et inquiété, c’est que beaucoup de personnes autour de moi ne votent plus ou bien votent par dépit, en réaction et sans vraiment s’intéresser à la campagne. Perte de confiance dans le monde politique et dans sa probité ? Conviction que ça ne change rien ? 2️⃣ Le second avec lequel je ressens de la colère vis à vis de moi même : je n’arrive pas du tout à me satisfaire de mon degré de compréhension des enjeux politiques et de mon implication dans l’analyse des programmes. Complexification du monde, diversité des sujets, technicité de chaque discipline ? Choix dans mes priorités ? En tout cas, je suis vraiment mal à l’aise de voter sans mieux comprendre.
3️⃣ Et le troisième qui me plonge dans un profond chagrin et dans une grande inquiétude, c’est que dans les médias comme dans ma vie, j’entends beaucoup de gens s’opposer et se critiquer et je vois comment ça sépare. J’ai peur que ça favorise les conflits violents à petite et grande échelle.
Ce qu’il en résulte, c’est …
✨🔥✨ L’envie de participer à une culture commune et à une meilleure compréhension des enjeux politiques.
✨🔥✨ L’envie aussi de contribuer à une réappropriation populaire des sujets liés à l’intérêt commun.
✨🔥✨ Et enfin, la profonde aspiration à pacifier les rapports humains pour faire éclore plus de coopération.
Résultat, avec quelques ami·e·s, nous nous sommes dit qu’un espace pour échanger sur le sujet de la politique en général pourrait nous aider à faire bouger des choses.
→ Rencontrer des personnes qui ont des points de vue différents des nôtres.
→ Se réunir pour s’exprimer, s’écouter et essayer de se comprendre.
→ Partager nos savoirs, en explorer des nouveaux et les mutualiser.
→ Cultiver nos convictions.
→ Imaginer ensemble des façons de les mettre en œuvre.
Voici ce que nous proposons les vendredis soirs lors de nos « grignotages citoyens ».
Pour revenir à ce que j’écrivais au début de ce message, et qui n’est pas un moindre frein, nous avons mis en place un cadre qui vise à naviguer en eaux troubles, qui se veut permettre de parler de politique sans se retrouver dans des oppositions réactives, en créant un climat favorable à la compréhension mutuelle.
Comment ?
→ Des échanges structurés.
→ Un espace guidé par des animateurs et animatrices qui s’engagent à l’impartialité.
→ Un temps de parole équitable.
→ Des accords de groupe adaptables aux apports de chacun·e, pour que l’on puisse avancer ensemble en confiance :
Règles de groupe
Règles individuelles
Facilitation
→ Libre participation → Libre émotion → Libre mouvement →Confidentialité
→ Parler en « je » → Parler quand on a la parole → On cherche derrière nos jugements → On essaie d’écouter pour pouvoir redire
Un facilitateur selon moi est une personne qui essaie d’ «huiler les rouages» de la réunion :
Garantir l’ordre du jour (évidemment il peut arriver que ça bouge mais le moins possible)
organiser les prises de paroles,
réguler les tensions,
être neutre,
aider en questionnant et en reformulant pour qu’une prise de parole puisse enrichir le débat ou déboucher sur une proposition concrète,
synthétiser les échanges,
clarifier les objectifs et aider les prises de parole à s’y relier,
écouter attentivement ce qui est dit sans y introduire son avis personnel,
vérifier que tout le monde peut s’exprimer,
aider à ce que chacun-e puisse s’impliquer,
tenter de mettre en œuvre le mode de fonctionnement choisi (gestes collectifs, choix…),
entretenir un climat favorable au bon déroulement de la réunion,
être garant du processus de décision,
rester neutre =),
permettre à la réunion de se faire dans le créneau horaire choisi (veiller à ce que chacun-e puisse partir librement et à adapter le contenu de la réunion en accord avec ça),
essayer de faire déboucher les échanges sur des actions concrètes
Le vent se lève,
je sens en moi un mouvement, pas forcément agréable, une vague d’énergie, une forte envie de mouvement et ça pétarade d’idées à l’intérieur.
Ce mouvement est lié au constat que je fais depuis quelques mois que beaucoup de personnes autour de moi se disent désabusées, découragées, démunies, dégoûtées, déboussolées… Résultat, beaucoup d’entre elles ont fait le choix de se désintéresser de la politique. Certain·e·s votent sans forcément avoir pris le temps de se renseigner, nombreu·x·ses ne votent plus, beaucoup votent « contre », d’autres votent par dépit, alors que d’autres encore votent « contestataire ».
Une majorité semble très remontée contre le camp adverse.
J’ai une foi profondément chevillée au corps, selon laquelle les être humains ont peu ou proue les mêmes aspirations. S’iels ont imaginé des idées très différentes pour les mettre en oeuvre, il n’en demeure pas moins que les aspirations derrière sont les mêmes. J’y crois en tout cas !
A quoi aspire-t-on en réalité ? Pourvoir prendre soin de notre santé et de celle de nos proches ? Vivre dans des conditions raisonnables et ne manquer de rien d’essentiel ? Célébrer la vie qui passe et celle qui advient ? Partager un bon repas avec des gens qu’on aime ?
A l’approche des élections présidentielles, je me suis rendu compte que mon engagement de militant associatif ne me suffisait pas. Plus précisément, j’ai commencé à ressentir une forme de boule de feu dans mon estomac en pensant que j’allais juste déposer un bulletin dans une urne et c’est tout.
J’ai croisé beaucoup de personnes qui se disaient perdu·e·s avec ces élections, qui ne savaient vraiment pas quoi voter. Des personnes qui avaient totalement perdu la foi en ce système, des « aQuoiBonistes », des « Tou·te·sPourriistes », des « JyConnaisRienistes ».
Et, avec un goût amer au fond de la gorge, une forme de chagrin aigre, je me suis dit qu’on abandonnait peu à peu collectivement notre pouvoir de décision, notre souveraineté démocratique.
J’ai clairement passé trop peu de temps à mon goût à éplucher les programmes, à essayer d’en comprendre les détours, à essayer de mesurer l’importance de tel ou tel facteur, à lire les analyses antagonistes pour comprendre si telle mesure comportait des risques de ne pas fonctionner voire, pire encore, de mettre le pays à feu et à sang, d’exclure le pays du canot de sauvetage dans lequel il a aujourd’hui sa place ?
Alors j’ai pris cette boule de feu sur les genoux et je l’ai écoutée. J’ai vu combien ça me tenait à cœur de participer plus, de m’impliquer dans ma compréhension et dans la compréhension collective des enjeux politiques.
Depuis longtemps je sais que je n’ai pas envie d’être candidat à quelque élection que ce soit, pour autant, je perçois aujourd’hui une très forte aspiration à m’impliquer plus en politique, en politique citoyenne.
Un mouvement qui ferait du sens pour moi consisterait à trouver le moyen de nous réunir, dans nos quartiers, dans nos villages, nous réunir pour échanger, pour mieux se comprendre et pour apprendre ensemble.
Participer à un mouvement d’éducation populaire.
Alors l’idée dont je parle en fin de soirée depuis 20 ans avec des ami·e·s sensibles aux mêmes causes que moi, l’idée de participer à des formes d’agora citoyennes a pointé le bout de son nez. Oui, la boule de feu devint alors soleil, espoir et me mit en mouvement. C’était quelque chose comme ça qui m’habitait.
🙅♂️ L’idée n’est pas de rentrer dans un débat partisan, non, il s’agit plutôt de créer un espace de parole pour se réapproprier collectivement la chose politique. Lorsque l’on garde ça dans un sachet plastique au fond de notre sac à dos intime, les idées prennent la poussière, alors parlons en que diable 😈 ! Sortons les du sac, déplions-les sur la table ! Regardons les ensemble ! Mettons-y de la poésie, de la mélodie 🎼 ! Cultivons nous ensemble pour que notre connaissance augmente 👥 !
Je ne connais pas bien aujourd’hui les différents points de vue sur la dette ? Les risques de pénurie d’eau potable ? L’importance et l’impact de rester ou non membre de l’OTAN ⚔️ ? Les capacités de la France à sortir de sa dépendance énergétique ? Les conséquences qu’auraient une politique différente sur le pouvoir d’achat ? L’état de fragilité de certains corps d’État : police 👮, personnel hospitalier 👩⚕️, éducation nationale 👨🏫 ?
Je ne connais même pas si bien l’intrication 🔗 des responsabilités attribuées aux institutions européennes 🇪🇺 par rapport à l’Etat français 🇫🇷.
On a les mêmes aspirations mais pas forcément les mêmes façons de les vivre.
Alors oui, je suis persuadé que j’ai beaucoup à apprendre, et qu’en apprenant, non seulement je pourrai voter avec plus de conscience, mais aussi ça me plaît d’essayer de contribuer à développer collectivement une plus grande compréhension des enjeux et des divergences de points de vue en politique. J’y crois, je crois que le dialogue peut nous permettre d’imaginer un autre futur, parce que je crois qu’on peut se comprendre, fondamentalement je crois même qu’on a, tou·te·s autant qu’on est, des aspirations proches, on a juste, assez souvent des façons différentes de les vivre. Différentes et pas forcément irréconciliables. C’est en tout cas ma vision des choses, si l’on se heurte et qu’on peine à se comprendre je crois que c’est plus souvent sur la façon de faire que sur les aspirations !
Quand je pense à ça, je prends une inspiration et je perçois ma poitrine qui s’expanse, j’ai envie de participer, j’ai envie d’œuvrer pour une culture politique commune, une culture qui nous amène à nous comprendre et à faire de nos différends l’occasion d’évoluer, d’inventer comment les prendre en considération, ensemble.
On a commencé une aventure ici au village, on se réunit toutes les semaines pour échanger, pour s’exprimer, pour s’écouter surtout et pour essayer de se comprendre. J’avais envie de faire de ça un commun, pour que toute personne qui souhaite essayer de créer quelque chose qui ressemble, puisse s’appuyer dessus.
Se comprendre ça n’est pas nécessairement s’approuver !
Qu’est ce que ça donne concrètement ?
Quoi ?
Un espace de parole, d’expression d’écoute et de volonté de se comprendre.
Pour aborder des sujets comme :
→ Le vote utile ?
→ Pourquoi est-ce un sujet tabou ? Pourquoi je n’en parle pas à mes proches ? Est ce que ça peut bouger ?
→ Quel projet nous parle vraiment ? Essayer de se comprendre dans nos divergences.
→ Culture commune : l’un·e d’entre nous apporte un sujet et partage des notions pour l’enrichissement mutuel.
Comment ?
Un cadre de sécurité : les questions sont passionnantes et passionnées, un dérapage est vite arrivé, nous avons instauré un cadre de sécurité :
Libre participation
Libre Emotion
Confidentialité augmentée
Libre mouvement
Essayer de parler en « je »
On parle quand on a la parole uniquement
On essaie de regarder ce qui se cache derrière nos jugements
Expression non verbale (d’accord, pas d’accord, plus fort)
Avec des méthodes d’éducation populaire, d’intelligence collective, une pédagogie participative.
Les facilitatrices et facilitateurs n’exposent pas leur point de vue ni leurs convictions politiques pour établir un espace de neutralité.
En annexe « les rôles de la facilitation ».
Pourquoi ?
C’est expliqué plus haut =)
Avec qui ?
Dans mon idée avec des gens représentatif de la plus grande diversité. Des gens qui habitent proche, des jeunes, des moins jeunes, des ados, pas de limite tant que ce sont des personnes qui viennent pour s’exprimer, s’écouter et essayer de se comprendre en respectant les règles du jeu (cadre et facilitation).
Quand ?
Depuis le mois de mars l’assemblée citoyenne s’est réunie
Cette année le Comité Consultatif pour le Développement Durable du village de Saint-Jeannet organise, dans le cadre du festival Alimenterre, la projection du film « Une terre sans abeille » :
Synopsis
Les alertes et alarmes sont nombreuses. On sait aujourd’hui que les abeilles sont menacées partout dans le monde. En France, 56 millions d’abeilles meurent chaque jour. Quelles sont les solutions envisagées ? Comment l’être humain répond-il à cette situation ? Les réponses sont diverses. Certaines sont ubuesques, futuristes, d’autres innovantes, d’autres encore sont solidaires et collectives. Partons autour du monde à la rencontre des divers acteurs et à la découverte des solutions envisagées. De l’Amérique à l’Asie, en passant par l’Europe, derrière les réponses apportées, se dessine le monde de demain.
L’avis du comité de sélection
Ce film bien réalisé explore le sujet global de la disparition progressive des abeilles à travers des exemples aux quatre coins du monde. Il expose les alertes des scientifiques et des apiculteurs de façon accessible. Il montre aussi des solutions plus ou moins viablespour lutter contre la diminution du nombre d’abeilles. Le documentaire est tous publics. Il serait intéressant d’avoir l’intervention d’apiculteurs dans le cadre des projections. Il a le mérite de donner la parole à tous les acteurs concernés, ce qui permettra des échanges riches à la suite de la projection.
L’association Roue libre organise avec le mouvement Saint-Jeannet en Transition, deux projections débats!
MISE A JOUR 8 NOVEMBRE 2020
La crise sanitaire s’est invitée dans ce mois de novembre et certaines choses changent de ce fait. Les projections en présentiel sont annulées et nous allons vivre des projections virtuelles =) C’est nouveau, c’est frais, c’est très 2.0. On tente l’aventure?
La projection de Pauvres poulets est programmée pour le 14 novembre à 17h, je vous en dis plus bientôt!
Recettes pour un monde meilleur le 7 novembre
Le deuxième film sera projeté à la chapelle Saint Jean Baptiste le 27 novembre à 18h30, couvre feu oblige.
La projection était prévue en extérieur mais la température ne semble pas adaptée et nous essayons de transférer la séance à la chapelle Saint Jean Baptiste ou dans une salle de plus grande contenance.
La projection sera suivie d’un débat. Les intervenant-e-s ne sont pas encore communiqués. Il y aura peut-être Agribio, Terre de liens, un-e producteur-ice,..,
Pauvres poulets : géopolitique de l’oeuf le 27 novembre
La projection sera suivie d’un débat. Les intervenant-e-s ne sont pas encore communiqués. Il y aura peut-être Agribio, Terre de liens, un-e producteur-ice,.., La première aura lieu à la Salle Saint Jean Baptiste, à 18h, voici le teaser du film.
L’association Roue Libre développe depuis 3 ans des activités autour de la communication et propose des ateliers, des groupes de pratique et des formations sur la Communication Vivante. La Communication Vivante est librement inspirée de la Communication NonViolente créée par Marshall Rosenberg. Elle est issue de la psychologie humaniste de Carl Rogers et des travaux sur les besoins d’Abraham Maslow. La CNV a notamment été déployée pour apporter de l’apaisement dans des contextes de conflits internationaux mais aussi dans le domaine de l’éducation avec l’association Déclic qui oeuvre depuis 2014 pour proposer cette démarche aux personnels au sein des structures éducatives.
Nous avons le souhait de proposer de vous rencontrer pour voir si nous pouvons apporter quelque chose avec nos compétences au village, à la municipalité.
Si vous en avez le souhait, nous serions ravis d’échanger avec vous et de trouver un moyen, s’il existe de contribuer à la vie du village dans ce sens.
Créer un espace de parole et d’écoute pour les transformations que vivent les enfants. Tous les questionnements d’enfants qui grandissent sont les bienvenus. Créer une relation de confiance pour être un relais et un soutien.
Date :
A discuter avec les enseignant-e-s et avec la directrice de l’école de la Ferrage.
Besoins matériels :
Aucun.
Besoins administratifs :
Autorisation d’intervenir dans un établissement scolaire.
Partenariats :
Peut-être le CRIPS.
Phase opérationnelle :
Deux intervenants proposeront des capsules avec les classes désireuses de vivre l’expérience avec une régularité qu’on essayera d’adapter aux besoins et aux réalités. Les capsules seront proposées sur les temps scolaires.
Intervenant-e-s :
Maria Kragerud, 45 ans, professeure des écoles qui ne s’est jusqu’alors jamais fatiguée d’innover. Chercheuse passionnée de pédagogie et de parentalité, formée à la pédagogie Maria Montessori, titulaire de la formation SEVE et formée en Communication NonViolente proposera un cadre bienveillant et structuré en s’appuyant sur des textes et supports du patrimoine culturel commun pour aborder des débats philosophiques liés au vécus des enfants. L’abord d’une problématique à travers des personnages d’histoires permet de créer une distance et de débattre sans s’impliquer directement et de clarifier ses perceptions. Notre démarche sera aussi inspirée des travaux de Serge Boimare qui a notamment axé ses propositions sur l’étude de texte mythologiques. La formation SEVE est axée sur la conduite de débats philosophiques et sur la méditation. Cette dernière permet de porter l’attention des enfants sur leurs ressentis.
Michel Hirschowitz 42 ans titulaire d’un CAPA SH, formé à la Communication NonViolente et à la médiation.
Instaurer du dialogue, créer des rendez-vous réguliers pour permettre aux habitant-e-s d’échanger et de s’impliquer dans la démocratie locale et dans les problématiques sociétales. Apaiser les tensions, créer du «avec» à des endroits où il pourrait y avoir du «contre». Faire société avec nos différences. Discerner ce qui tient des informations sourcées, des croyances, des opinions, des jugements.
Date :
Tous les mois? Par exemple chaque premier lundi de chaque mois? De 18h à 20h? Place de l’église? Ou bien place du Padré Pio? Dans un lieu symbolique et accessible.
Besoins matériels :
Autorisation d’occupation de l’espace public? Salle municipale? Chaises…
Besoins administratifs :
?
Partenariats :
A construire
Phase opérationnelle :
Les assemblées citoyennes seraient un rendez-vous au cours duquel, nous aborderions un thème avec l’idée de créer un espace pour s’exprimer, s’écouter et se comprendre.
Nous sommes quelques uns à être formé-e-s à l’animation de médiation de groupe. Ce type d’animation permet à tout un groupe de s’exprimer au service d’une compréhension mutuelle en veillant à ce que chacun-e puisse avoir un espace de parole. Au terme d’une telle médiation, les participant-e-s ne sont pas forcément d’accord sur tout, en revanche, ils/elles ont souvent mieux compris ce qui se vivait pour les autres et sur quoi reposaient leurs désaccords. Il peut en résulter (et c’est l’intention) une meilleure compréhension mutuelle et un apaisement de tou-te-s.
Thèmes envisagés :
→COVID-19, arrêté préfectoral imposant le port du masques dans certaines circonstances et certaines zones.
→Place de la femme dans la société, inégalités de traitement, harcèlement de rue.
Demandez à cent personnes si elles sont sensibles aux questions environnementales et écologiques, une majorité vous dira sans doute oui, sans hésiter. Pourtant, nous pennons (comme l’explique Sébastien Bohler dans son livre) collectivement à franchir les seuils de l’action.
Une localité a beau avoir une démarche écologique, si elle ne recueille pas l’adhésion de ses citoyen-ne-s, elle mouline beaucoup d’énergie dans le vide. On oscille alors entre démarches qui génèrent des levées de boucliers et sanctions. La clé de voûte d’une démarche de transition écologique est selon nous la sensibilisation, l’information, la communication, la pédagogie.
Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose… Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le coeur de tes hommes et femmes le désir de la mer.
Antoine de Saint-Exupéry
Si nous sommes tou-te-s conscients des enjeux, nous aurons tou-te-s à coeur d’oeuvrer pour en prendre soin. C’est notre postulat.
Une des plus grandes difficultés dans la transformation de la société est donc selon nous la prise de conscience. Une grande partie d’entre nous n’a pas aujourd’hui eu l’occasion de se sensibiliser sur les questions que soulève notre démarche.
Voici un exemple contemporain sur la résilience alimentaire.
Stéphane Linou travaille depuis plus d’un an sur un projet de loi porté par la députée Delphine Laborde (Résilience alimentaire et sécurité nationale).
Pendant le confinement, les producteurs locaux ont vu monter en flèche leur fréquentation. Depuis le déconfinement, pour schématiser : tout le monde est retourné dans les grandes surfaces.
Pour parvenir à agrandir notre conscience collective, nous envisageons plusieurs démarches :
→ Ciné-débats,
→ Conférence-débats,
→ Porte-à-porte,
→ Journées portes ouvertes,
→ Évènements festifs.
Imaginer pouvoir oeuvrer main dans la main avec la municipalité sur ces dossiers serait très réjouissant tant l’impact pourrait se démultiplier.
Opérationnellement :
Nous aimerions organiser une projection en plein air avec un débat sur un documentaire ou une fiction qui met au centre les questions du tarissement des ressources naturelles pour introduire le débat : Que pouvons-nous et surtout que souhaitons nous faire à l’échelle locale.
Nous nous proposons d’assurer l’animation du débat.
Quelle aide sollicitons nous?
Organisation d’une projection place de l’église. Soutien financier pour payer les droits de diffusion (environ 300€).
Quelques personnes réfléchissent à proposer des sessions dintelligence collective pour impulser une transition sur un territoire :
Olivier impulse une constellation de mouvements et initiatives dont par exemple les écoles en transition.
Claire est une spécialiste de la formation en gouvernance participative.
Fred
Damien Bini est un creatif culturel assumé. Agitateur d’alternatives, tisseur de liens (écologie, solidarité, gouvernance, habitat, santé, ect…). Il accompagne et facilite la mise en oeuvre des outils d’intelligence collective, au service de la transition ecologique et de la transformation sociétale
Fanny Hennion, spécialiste de la gouvernance participative et de l »intelligence collective.
Camille Renou, est porteur du projet « Les jardins des transitions 06 » www.ljdt06.org
Michel participe à un mouvement de transition locale et est passionné des relations.
Mélanie est chercheuse, pendant 18 ans professeure en innovation durable à l’école SKEMA, elle participe à la création de l’école LUMIA.
Avec quelques amis (que vous voyez au dessus, acteurs de la permaculture et de la démocratie participative, de la gouvernance partagée et de l’intelligence collective, nous montons un projet qui vise à proposer des événements pour une centaine de personnes sur le département et au delà.
→ Célébrer l’existant,
→ Poser un constat commun sur les enjeux,
→ Imaginer l’architecture d’une action,
→ Vivre une session d’intelligence collective pour impulser une transition,
→ Créer un rendu global qui permet de coopérer et de visualiser une démarche cohérente avec les enjeux.
Nous envisageons de le proposer en test sur des plus petites échelles. Ce pourrait être par exemple à Saint-Jeannet.
sensibiliser sur les questions de la résilience alimentaire et de la sécurité des territoires, tisser du lien, se rencontrer, échanger.
Date :
été/automne 2020 reproductible.
Besoins matériels :
A définir avec les partenaires.
Besoins administratifs :
Néant?
Partenariats :
1-2-3 CAT.
Phase opérationnelle :
Créer un parcours de découverte des espaces de production maraîchère dans le village. Ainsi introduire le débat dans l’espace public, créer de vocations potagères et faire émerger un réseau d’entraide (échanges de plants, graines, ressources, savoir faire…). Créer une dynamique sur la résilience alimentaire par un biais ludique et décontracté.
Accueillir, célébrer, réunir, afficher, communiquer, partager, sensibiliser, introduire le débat.
Date :
Dimanche 20 septembre 2020.
Besoins matériels supplémentaires :
Chaises, tables, fresque (tissu, panneaux de bois,…), peinture, feutres (les feutres et la peinture pourrait être amenée par les participant-e-s.
Besoins administratifs :
Autorisations pour occuper l’espace public.
L’association des ruchers des baous a déjà fait les demandes administratives.
Partenariats :
tou-te-s les citoyen-ne-s, associations, commerçant-e-s, artistes du village qui souhaitent s’y investir.
Phase opérationnelle :
A l’occasion de la journée d’accueil, «bienvenu-e-s chez vous, bienvenu-e-s chez vous!» co-organisée par l’association les Ruchers des Baous, le collectif saint jeannet en transition et l’association Roue Libre et en marge du repas partagé, du balletti, des différents ateliers.
Nous souhaitons réunir sur une demi journée reproductible les personnes qui le souhaitent pour créer une fresque avec la célébration des changements, petits et moins petits que l’on opère, chacun-e d’entre nous, en direction d’une plus grande préservation de la vie sur terre.
La demi-journée sera orchestrée par des temps d’échanges en petits groupes aidant à faire sortir les idées et des temps de créativité pour mettre en matière les mots sur une fresque commune. Cette fresque restera pendant un temps donné affichée dans le village avec la possibilité de la lire, de l’enrichir, de s’en inspirer. Elle pourra ensuite voyager dans différents quartiers de Saint Jeannet, au peyron par exemple si l’on trouve un lieu qui convient aux contraintes de rigueur.
Pour que le moment soit festif, proposition sera faite d’un apéro ou goûter partagé, et la présence d’un groupe de musique serait bienvenue! Sinon, nous utiliserons peut-être une sono pour créer une ambiance favorable à la fête.
La fresque ainsi créée pourrait voyager dans différents quartiers de Saint-Jeannet pour s’enrichir et enrichir les riverain-e-s. Les modalités logistiques et la faisabilité est à discuter avec la Mairie et ses services techniques.
Aperçu lié à une expérimentation virtuelle pendant le confinement :
J’éteins la lumière chaque fois que je sors d’une pièce meme si c’est pour 1 min…
Je trie les déchets et je fais du compost , je l’ai d’ailleurs tout utilisé ces jours ci pour commencer le potager!
Nous avons des ampoules LED pour l’interieur et de l’eclairage solaire pour le jardin
Nous n’utilisons plus de coton jetables mais du coton lavable pour tous.
Du plus petit au plus grands
je les fabrique moi.
Je les lave dans un filet en machine
le tissu en.fibre de bambou bio est top pour faire des carrés qui remplacent les cotons jetables.
Aussi possible de les fabriquer à partir de vêtements en coton dont on ne se sert plus.
Je jette très peu d’objets, souvent je donne ce dont je n’ai plus besoin, ou je répare.
Je garde beaucoup pour « rafistoler » d’autres appareils avec des restes.… Afficher la suite
Savon et shampoing solides chez nous
Je n’achète pas de produits préparés par l’industrie agro-alimentaire.
Je cuisine à partir de produits simple et le plus souvent frais et si possible locaux.
Je ne laisse pas couler l l’eau et j’éteins aussi la lumière de la pièce des que je sors de celle-ci
Je me lave avec juste de l’eau, je ne mets plus de deo, de parfum, de savon… Lessive au lierre. Shampoing solide. Mouchoirs en tissu. Achats en vrac…
La liste serait longue, je vais donc en citer un que je n’arrive pas à faire : remplacer les mouchoirs jetables par des lavables
J’ai investi dans des serviettes de table en tissu… Ca me rappelle mon enfance et je trouve ça bcp plus agréable que le sopalin…
Je fais régulièrement mon pain, lessive. Nous compostons depuis longtemps et mettons les feuilles pour protéger les fruitiers en hiver. Je cuisine tout les plats, je tricote, couds et raccommode les vêtements entre autres choses.
Gagner peu d’argent, aide à développer plein de réflexes pour peu dépenser, avoir plus de temps et faire des choix plus conscients.
Comme ne rien laisser en veille par en veille par exemple……
On fait attention à l’eau aussi! Et le recyclage du carton et du verre! Et les culottes menstruelles, un énorme geste écologique pour la planète !
J’utilise le plus possible mon velo electrique pour les déplacements quotidiens plutôt que la voiture. Sur le secteur La Gaude – Saint Jeannet -Vence.
Du coup, pas de problème de stationnement.
Je fais ma lessive maison.
Quand je fais mes courses, je privilégie les emballages en carton et en verre.
J utilise le vinaigre pour mon ménage.
Je favorise les achats de seconde main plutôt que le neuf.
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